nombre de postes 2013

Je suis bien d'accord, c'est vraiment pénible. A la limite que magasinier et conservateur, qui sont quand même des concours très éloignés, aient lieu en même temps d'accord, mais le problème c'est qu'ils mettent en même temps les concours qui sont les plus proches. Je pense que c'est pour obliger les gens à choisir et ainsi avoir moins d'inscrits, ce qui leur fait des économies... ça n'en est pas moins frustrant.

Mais, au final, les gens "doublonnent" leurs inscriptions et choisissent au dernier moment le concours qui a leur préférence. Donc, le niveau d'économie est nul.
Cette année, une nouvelle parade a été pourtant trouvée : demander le chèque de 5 euros avant les épreuves et, si on est inscrit à deux concours qui ont lieu le même jour, on reçoit un courrier (multiplié par des milliers, je ne sais pas où sont les économies !?!) qui nous somme de choisir un des deux concours auxquels nous nous sommes inscrits au préalable. J'ai moi-même reçu ce courrier.

Al.

En même temps passer plusieurs épreuves par jour, ce n'est pas un argument : on doit tous en être capable quand on souhaite être cadre A.
Le vrai souci est ce que tu dénonces : ne pas pouvoir passer plusieurs concours si on n'est pas d'IDF... Ça ne fait que démontrer une fois de plus l'inégalité entre les résidents d'IDF et le reste du pays (80% de la population!) et ce n'est pas le cas uniquement dans le joli monde des concours administratifs...

Bref, concentrons nous sur la suite (15 et 16 avril), on pensera à tout ça en temps voulu.

Passer plusieurs épreuves en une journée, très bien ! Passer un oral de culture générale à 11h et un écrit d'une durée de 5 heures à 13h avec une heure de transport en RER entre les deux (avec toutes les certitudes que cela induit) est un VERITABLE argument pour dénoncer l'absurdité de la situation. Cela n'a rien à voir avec le fait d'être cadre A ou pas.

Al.

Le fait d'habiter en IDF m'a certes largement permis de participer aux deux concours. Mais mon oral aurait eu lieu une demi-heure plus tard ou j'aurais connu le moindre petit incident sur mon trajet de RER, et c'était cuit pour moi aussi.

Mais il est clair que cette discrimination territoriale est intolérable !

Al.

Bonjour,

Est ce que quelqu'un a entendu parler du nombre de postes pour Bib Ass ?

Moi aussi, j'ai été perturbée de pas avoir d'annonce sur le nombre de postes le jour de l'épreuve (surtout que sur le site c'est tjs la session 2012)... !

al752112 a écrit:

Passer plusieurs épreuves en une journée, très bien ! Passer un oral de culture générale à 11h et un écrit d'une durée de 5 heures à 13h avec une heure de transport en RER entre les deux (avec toutes les certitudes que cela induit) est un VERITABLE argument pour dénoncer l'absurdité de la situation. Cela n'a rien à voir avec le fait d'être cadre A ou pas.

Al.

Mais bien sûr que si : la situation que tu décris n'est pas fondamentalement plus difficile que dans beaucoup d'autres concours de A (il en existe où l'on passe deux épreuves écrites le même jour avec une petite heure pour se restaurer entre les deux, c'est du vécu...). Deux épreuves dans la journée (dont un oral) n'est pas en soi absurde... On en sort fatigué, certes, mais pas plus qu'après une journée de boulot. Ça n'est quand même pas un chemin de croix.

Le vrai souci, c'est de ne pas pouvoir se rendre à toutes les épreuves (concurrence de calendrier). Mais, c'est sans doute par "efficience"... Ah! les joies de la RGPP...

Bucéphale a écrit:

Deux épreuves dans la journée (dont un oral) n'est pas en soi absurde... On en sort fatigué, certes, mais pas plus qu'après une journée de boulot.

Ce n'est pas très sympa comme remarque !
Je pense que des épreuves de concours sont, si ce n'est plus fatiguantes, quand même plus éprouvantes qu'une journée de travail (certaines journées peuvent être difficiles, mais pas tous les jours dieu merci).
Heureusement ! sinon on aurait du mal à tenir son poste...

Bon courage à tous dans vos préparations et les épreuves, ne vous découragez pas, ça finit malgré tout toujours par payer.

Sauf que là il s'agissait de deux épreuves radicalement différentes : un oral (où la tension est à son comble) et un écrit de 5h. On peut bien sûr enchaîner deux écrits dans la même journée sans problème. En revanche, avoir un oral dans le VIIIe arrondissement de Paris à 11h et un écrit dans le 77 à 13h est nerveusement difficile à gérer et je le R-E-P-E-T-E absurde. Mais, bien entendu, et puisque apparemment il faut s'en contenter, je n'en suis pas mort...

Le fait de justifier ainsi le stress me fait penser à ces néolibéraux actuels qui affirment que le stress est bon pour les travailleurs, que donner à quelqu'un du boulot pour 4 c'est lui permettre de "relever des challenges passionnants" alors même que la souffrance au travail n'a jamais été aussi présente. Bref, c'est justifier l'injustifiable.

Je tiens à préciser que je ne suis ni fragile ni douillet. En outre, je n'ai jamais parlé de chemin de croix, mais simplement de situation absurde.

J'avoue être assez décontenancé de devoir me défendre ainsi de ne pas être une chochotte...

Al.

je trouve aussi qu'une épreuve de concours est souvent plus fatigante qu'une journée de travail, personnellement je suis bien lessivée après une épreuve de 4 heures pendant laquelle mon cerveau a été en ébullition, la fatigue due au travail existe mais n'a rien à voir en terme d'intensité de concentration.

Je me sens moins seul...

Je suis d'accord (sans parler du stress et du temps de sommeil avant l'épreuve qui en ce qui me concerne est particulièrement réduit ;-) )
Bonne fin de journée

Bonjour!
Voici le mail que je viens de recevoir du CFCB où j'ai préparé le concours de bibliothécaire:

"Bonjour,

Le nombre de postes offerts aux concours de BAS classe normale et classe supérieure, ainsi qu'au concours de bibliothécaire, n'est pas encore connu. Une collègue du CRFCB de Nancy s'est renseignée auprès du ministère, et l'affichage du nombre de postes se fera au mieux fin février.
Je vous tiendrai informés dès parution.

Bien cordialement"

Encore pas mal de temps à attendre avant de connaître le nombre de postes.

merci...

Faut vous calmer... Je ne vous ai pas insulté ni traité de "chochotte"...

Je ne sais pas ce que vous faites comme boulot, mais oui, il en existe où on est plus fatigué chaque jour (lessivé, nerveusement et/ou physiquement) qu'après avoir passé un oral et un écrit dans la même journée.

Vous vous trompez de colère.

Honnêtement je vous déconseille de vous plaindre d'avoir deux épreuves dans la même journée si vous avez l'opportunité d'aller à l'oral (ce que je vous souhaite sincèrement), ce sera très mal vu pour quelqu'un qui envisage d'être un cadre A de la fonction publique...

Bonne chance à tous !

Aller, pour calmer un peu le jeu je dirais que la fatigue d'une épreuve de concours dépend de la façon dont on prend les concours.
Certes il y a des métiers très fatigants nerveusement et physiquement (je pense qu'en bibliothèque on est quand même plutôt favorisé en ce qui concerne les conditions de travail, après ça dépend beaucoup de l'ambiance de travail et de l'équipe), mais quand on va à un oral en se disant "là je joue mon avenir professionnel", bref c'est ma vie que je joue (d'autant plus si c'est la cinquième fois qu'on le passe et qu'on se dit que c'est maintenant ou jamais)! Eh bien dans ces conditions c'est quand même dur pour les nerfs d'enchainer un oral avec un écrit de 5h. Si en revanche on se dit que se serait bien de l'avoir mais qu'on a déjà un travail relativement satisfaisant ou qu'on se dit qu'au pire ce sera pour la prochaine fois, la pression n'est pas la même.
Après c'est sur que c'est une chance par rapport à ceux qui ne peuvent même pas passer les écrits des deux concours qu'ils visent parce qu'ils ont lieu en même temps.
Et pour finir je pense que se plaindre de cette situation ne remet pas en cause la motivation d'un cadre A, d'ailleurs l'ABF a dénoncé cette situation ce qui prouve que les professionnels peuvent émettre leur désapprobation. Dans ce cas particulier ce n'est d'ailleurs pas qu'une question de fatigue mais aussi une question d'égalité: si Al avait été inscrit dans l'académie de Toulouse, il n'aurait pas pu passer l'écrit.

Le problème, Bucéphale, c'est que vous me reprochez des choses que je n'ai jamais écrites. Je n'ai pas dit que passer deux épreuves dans la même journée (à 30 km de distance) était fatigant (en tous les cas, là n'est pas le principal problème de ce que je dénonçais au départ), j'ai simplement dit que c'était idiot du point de vue de l'organisation des concours et de leur efficience. En plus, ce n'est pas moi qui le dit mais l'ABF.

En outre, aller à l'oral n'est pas une opportunité, mais le résultat d'un travail dur.

Comme nous semblons ne pas être d'accord sur le vocabulaire, j'arrête là cette discussion de sourds car je suis consterné par ce que j'y lis.

Al.

Ben moi je dis les concours c'est éprouvant
Ce n'est pas parce que l'ours est un animal relativement petit qu'il n'est pas gros.

Une collègue à moi a fait une formation où elle a rencontré la présidente du jury pour le concours de BIBAScn, elle-même ignorait le nombre de postes mais il sera communiqué à la fin du mois

C'est normal qu'elle l'ignore, ce ne sont pas les jurys, ni le ministère qui fixent le nombre de postes. Chaque établissement fait remonter ses besoins : c'est ensuite réparti entre concours externe, interne, emplois réservés aux handicapés et promotions par liste d'aptitude.

Erf, on ne sait jamais, elle aurait pu avoir une info en exclu, ou bien savoir pourquoi il y a un tel retard alors que les autres années on connaissait le nombre de postes au pire le jour du concours :/. Merci pour ton explication en tout cas Patience patience donc

Parce que les établissement ne répondent pas au ministère, ou trop tard. On le voit avec les mutations cette année, avec la RCE, les postes peuvent être transformés, gelés, supprimés, les présidents d'université font ce qu'ils veulent ... et le ministère n'arrive plus bien à gérer.

Une autre raison qui explique le manque d'informations, c'est la loi Sauvadet, qui (grossièrement) titularise des gens en CDD ou CDI. Comme c'est en train de se jouer actuellement dans les bibliothèques, cela laisse planer un doute sur le nombre de postes pour les concours.
Il risque justement d'y en avoir fort peu - puisqu'on titularise les gens déjà en place, sans qu'ils aient à passer les concours, mais qu'on ne crée par forcément plus d'emplois...

(cette année, cela concerne les catégories C et B. Ceux qui passent des concours de A ne devraient pas voir d'impact, puisque la loi Sauvadet se penchera sur cette catégorie en 2014).

Ce qui laisse à penser - à plus ou moins brève échéance - à la suppression pure et simple des concours...

Al.